Enfin nous voilà arrivés au terme de ce cycle poétique.
J’espère qu’il vous a plu !
Vous pouvez bien sûr retrouver tous les poèmes de Jaccottet extraits de Parler dans le recueil À la lumière d’hiver, en Poésie/Gallimard (entre autres), ainsi que d’autres.
8.
Déchire ces ombres enfin comme chiffons,
vêtu de loques, faux mendiant, coureur de linceuls :
singer la mort à distance est vergogne,
avoir peur quand il y aura lieu suffit. À présent,
habille-toi d’une fourrure de soleil et sors
comme un chasseur contre le vent, franchis
comme une eau fraîche et rapide ta vie.
Si tu avais moins peur,
tu ne ferais plus d’ombre sur tes pas.
J’aime beaucoup 🙂
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Veut-il dire que si on avait moins peur, on volerai comme oiseau? Sans doute.
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Pas sûr : l’oiseau aussi à une ombre (mais évidemment, il ne la projette pas sur ses pas).
et merci théléma, pour cette belle découverte de Jaccottet, que je vais maintenant lire en livre.
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merci pour cette série
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Et la série s’achève (presque) sur un happy end en plus! Merci Thelema.
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Pour le coup, c’est ainsi que le cycle finit !
Mais de rien enfin 😉
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La puissance des mots de Jacottet et la précision poétique ne cesse de me toucher. Merci pour ce partage.
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