Bonjour tout le monde ! Vous allez bien ?
Je viens de me rendre compte qu’il n’y a pas de troisième édition de cette rubrique. Pourquoi, comment ? Aucune idée. Bon.
En y repensant, je suis pourtant sûre d’avoir posté un poème de Dominique A. Mais il a disparu. (C’est un texte que j’aime beaucoup, je suis sûre de ne pas l’avoir effacé…) Bizarre, bizarre.
Quoiqu’il en soit, voici le… treizième ? douzième ? douzième virgule cinq ? poème mercrediesque ! Je sais, ça ne se dit pas. Mais j’aime bien inventer des mots. Bref.
Le poème que je vous présente aujourd’hui, « Chaos », a été écrit en 2014, donc par quelqu’un de vivant. (Je sais, c’est fou). Et en l’occurrence ce quelqu’un écrit sous le pseudo de « Tibère » (qui rime avec mystère. Les choses sont bien faites). C’est une poésie foisonnante de mots comme d’idées, assez étrange, bref, c’est super (et je ne dis pas ça parce que je connais l’auteur) (non je vous assure que c’est vrai). Enfin, vous pouvez en juger par vous-mêmes :
CHAOS
Une veille de fin du monde,
Je suis descendu dans la rue
Ce musée composite d’histoire surnaturelle.
Un tourbillon de fragments m’emporte
À travers une fourmilière bourdonnante
D’activité où l’on cultive des esprits de ruche tout en croyant quelque part
Être un surprenant sur-soi-même.
Un squelette joue aux osselets : la vie n’est pas une fin.
Et vingt-quatre oiseaux noirs chantonnent en farandole
Des airs poussiéreux que de vieux accordéonistes
Arcanistes leur ont enseigné un dimanche avant-midi.
Quel ennui : en une veille de fin du monde
Je suis retourné à mon ordonnancement hétéroclite de souvenirs.