J’aime beaucoup ce poème, que je qualifierais de “très sensible”, est-ce la raison pour laquelle tu l’as écrit dans une une autre langue que la tienne, est-il trop intime ?
Il me fait penser à celui-là, que j’aimerais déclamer comme beaucoup de poèmes que j’aime mais je n’arrive même pas à l’apprendre, c’est pas qu’il est long ou difficile, le vocabulaire est toujours très sobre avec Guillevic, c’est qu’il m’émeut trop, pour l’instant j’espère car j’aimerais beaucoup le dire.
Merci beaucoup pour ton commentaire, il me touche énormément. Je pense que tu as raison ! J’avoue avoir du mal à me faire une idée précise sur ce poème…
Je t’ai cherchée
Dans tous les regards,
Et dans l’absence des regards,
Dans toutes les robes, dans le vent,
Dans toutes les eaux qui se sont gardées,
Dans le frôlement des mains,
Dans les couleurs des couchants,
Dans les mêmes violettes,
Dans les ombres sous les hêtres,
Dans mes moments qui ne servaient à rien,
Dans le temps possédé,
Dans l’horreur d’être là,
Dans l’espoir toujours
Que rien n’est sans toi,
Dans la terre qui monte
Pour le baiser définitif,
Dans un tremblement
Où ce n’est pas vrai que tu n’y es pas.
C’est magnifique ! En tout cas, j’aime beaucoup. Je ne connaissais pas Guillevic (enfin, je connaissais de nom, mais je n’avais jamais rien lu de lui !), merci pour cette découverte !
Oh! Quel honneur et quel bonheur de te le faire découvrir, il est tout simplement monstrueux, c’est sobre, pas de fioritures mais ça te donne le tournis aussi sûrement que d’essayer de danser comme un Derwich tourneur. Je n’ose rien promettre mais il est bien possible que je fasse un article de un commentaire d’un de ses poèmes. J’y vais! Et ce Bac ?
Je sens que ça va me plaire !
J’ai hâte de lire cet article 😉
Oh ça va, mention très bien, 17,7 de moyenne, félicitations du jury et 20 en littérature sur Madame Bovary (faut dire que Flaubert…) !
(Et 7 en sport, m’enfin… ^^)
Bravo Thelema, je suis très content. Je n’avais pas trop de doutes, en apprenant que tu passais le bac, je me suis dis que j’aimerais être le prof qui allait te corriger, je pense qu’il a du comme moi, quand j’ai appris ton âge, tombé des nues en te lisant. Ça ne risquait pas d’arriver que je te corrige… Tu sais, je crois que tu sais un peu ce qu’il en est de mon parcours scolaire, il y a des indices sur mon blog, c’est un peu l’inverse de toi, mon point fort, c’était le sport, j’en ai fait d’ailleurs mon métier. Pour l’article, je me suis peut-être avancé, si je le fais j’espère ne pas te décevoir, peut être vais je m’appuyer son ton poème, tiens… Ça tomberais très bien car c’est le meilleur que j’ai lu de toi, je me suis servi du traducteur google pour le déchiffrer. C’est quoi ton projet d’études, UFR STAPS ?
Merci beaucoup !
J’admire – mais vraiment – les sportifs. C’est une question de physique mais pas seulement, c’est tout un état d’esprit, notamment une volonté, une sorte d’ascèse dont je ne me sens pas capable… Je fais de l’athlétisme, j’aime bien, mais j’ai un niveau pitoyable. Au contraire, la lecture, les idées m’ont toujours paru évidentes !
Tu ferais des merveilles en cours de philo ou d’esthétique ! Ce que tu écris est réellement passionnant !
Tiens, tu me donnes l’idée de le traduire ^^
Je vais entrer en double licence philo/lettres à la rentrée, je suis heureuse :’)
Merci, voilà qui m’encourage à continuer à m’aventurer sur ce terrain qui n’a rien d’une piste d’athlétisme, ou plutôt, en ce qui me concerne, d’un couloir de natation! J’aimerais pouvoir me consacrer un peu plus à mes pérégrinations intellectuelles, mais je suis déjà au taquet en terme de temps, entre mon travail et ma famille, j’ai quatre enfants dont un fils de 16 ans et une fille de 9 ans et je travaille à quasi à plein temps. Je t’´envie un peu de pouvoir d’immerger pleinement dans ce que tu aimes et que tu fais aimer à travers ton blog, les vacances approchent et je vais être plus dispo, enfin je crois, j’espère. Je comprends ton bonheur. Let´s go! 🙂
En effet… J’ai beaucoup de chance, c’est sur ! En plus je n’ai pas (encore) besoin de travailler pour payer mes études, j’ai accès à une bibliothèque à la maison, et je vis près de la fac…
Bonnes pérégrinations estivales 😉
Autrefois, lors de l’étude de Madame Bovary, cet ouvrage était mentionné. Peut-être ne fait-il plus référence aujourd’hui, cependant je t’en recommande vivement la lecture.
Ce poème est magnifique… Je comprends mieux, ton niveau d’anglais est tout à fait supérieur au mien… Je ressent de la jalousie, presque de la tristesse en le lisant… Tu mérites fort ta note du bac… J’aurai aimé être au même niveau que toi il y a un an… J’espère qu’on nous retrouvera toute les deux en librairie un jour! 🙂
qIl y a toujours quelque-chose
Le feu sur les mains tendues
Les rivages émus
Il y a toujours quelque-chose
Un feu dans la plaine
Enregistre ma plainte
La suspend en ton nom
Des fantômes étreintes
Des cris, ces impressions
Nous sommes bornés
Fermés
L’horizon abreuvé, cri le nom inconnu
Tu parcours un pays qui n’est pas le tien
Des plaines semblables à celles de mes mains
Les mots arrachent le cri dans la gorge
Parcourir ces rues je n’ose
Elles renvoient une mélodie de suspicion;
L’inconnu, comme seul horizon
Nous sommes une lumière
Loin dans une tour
Abreuvées de lueurs
Le jour répond à l’aube
Les heures se cristallisent
Elles effacent toutes les méprises
Ma main dans un gravier
A effacé le seuil
Des yeux délaissés
Grillage emprisonnée
Lumière déjà percée.
J’aime beaucoup ce poème, que je qualifierais de “très sensible”, est-ce la raison pour laquelle tu l’as écrit dans une une autre langue que la tienne, est-il trop intime ?
Il me fait penser à celui-là, que j’aimerais déclamer comme beaucoup de poèmes que j’aime mais je n’arrive même pas à l’apprendre, c’est pas qu’il est long ou difficile, le vocabulaire est toujours très sobre avec Guillevic, c’est qu’il m’émeut trop, pour l’instant j’espère car j’aimerais beaucoup le dire.
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Merci beaucoup pour ton commentaire, il me touche énormément. Je pense que tu as raison ! J’avoue avoir du mal à me faire une idée précise sur ce poème…
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Désolé, le voilà.
Je t’ai cherchée
Dans tous les regards,
Et dans l’absence des regards,
Dans toutes les robes, dans le vent,
Dans toutes les eaux qui se sont gardées,
Dans le frôlement des mains,
Dans les couleurs des couchants,
Dans les mêmes violettes,
Dans les ombres sous les hêtres,
Dans mes moments qui ne servaient à rien,
Dans le temps possédé,
Dans l’horreur d’être là,
Dans l’espoir toujours
Que rien n’est sans toi,
Dans la terre qui monte
Pour le baiser définitif,
Dans un tremblement
Où ce n’est pas vrai que tu n’y es pas.
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C’est magnifique ! En tout cas, j’aime beaucoup. Je ne connaissais pas Guillevic (enfin, je connaissais de nom, mais je n’avais jamais rien lu de lui !), merci pour cette découverte !
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Oh! Quel honneur et quel bonheur de te le faire découvrir, il est tout simplement monstrueux, c’est sobre, pas de fioritures mais ça te donne le tournis aussi sûrement que d’essayer de danser comme un Derwich tourneur. Je n’ose rien promettre mais il est bien possible que je fasse un article de un commentaire d’un de ses poèmes. J’y vais! Et ce Bac ?
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Je sens que ça va me plaire !
J’ai hâte de lire cet article 😉
Oh ça va, mention très bien, 17,7 de moyenne, félicitations du jury et 20 en littérature sur Madame Bovary (faut dire que Flaubert…) !
(Et 7 en sport, m’enfin… ^^)
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Bravo Thelema, je suis très content. Je n’avais pas trop de doutes, en apprenant que tu passais le bac, je me suis dis que j’aimerais être le prof qui allait te corriger, je pense qu’il a du comme moi, quand j’ai appris ton âge, tombé des nues en te lisant. Ça ne risquait pas d’arriver que je te corrige… Tu sais, je crois que tu sais un peu ce qu’il en est de mon parcours scolaire, il y a des indices sur mon blog, c’est un peu l’inverse de toi, mon point fort, c’était le sport, j’en ai fait d’ailleurs mon métier. Pour l’article, je me suis peut-être avancé, si je le fais j’espère ne pas te décevoir, peut être vais je m’appuyer son ton poème, tiens… Ça tomberais très bien car c’est le meilleur que j’ai lu de toi, je me suis servi du traducteur google pour le déchiffrer. C’est quoi ton projet d’études, UFR STAPS ?
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Merci beaucoup !
J’admire – mais vraiment – les sportifs. C’est une question de physique mais pas seulement, c’est tout un état d’esprit, notamment une volonté, une sorte d’ascèse dont je ne me sens pas capable… Je fais de l’athlétisme, j’aime bien, mais j’ai un niveau pitoyable. Au contraire, la lecture, les idées m’ont toujours paru évidentes !
Tu ferais des merveilles en cours de philo ou d’esthétique ! Ce que tu écris est réellement passionnant !
Tiens, tu me donnes l’idée de le traduire ^^
Je vais entrer en double licence philo/lettres à la rentrée, je suis heureuse :’)
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Merci, voilà qui m’encourage à continuer à m’aventurer sur ce terrain qui n’a rien d’une piste d’athlétisme, ou plutôt, en ce qui me concerne, d’un couloir de natation! J’aimerais pouvoir me consacrer un peu plus à mes pérégrinations intellectuelles, mais je suis déjà au taquet en terme de temps, entre mon travail et ma famille, j’ai quatre enfants dont un fils de 16 ans et une fille de 9 ans et je travaille à quasi à plein temps. Je t’´envie un peu de pouvoir d’immerger pleinement dans ce que tu aimes et que tu fais aimer à travers ton blog, les vacances approchent et je vais être plus dispo, enfin je crois, j’espère. Je comprends ton bonheur. Let´s go! 🙂
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En effet… J’ai beaucoup de chance, c’est sur ! En plus je n’ai pas (encore) besoin de travailler pour payer mes études, j’ai accès à une bibliothèque à la maison, et je vis près de la fac…
Bonnes pérégrinations estivales 😉
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Bravo, quelle belle réussite!
As-tu lu L’Orgie perpétuelle?
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Merci, votre avis me touche beaucoup !
Je ne connais pas, non ! Merci du conseil, je vais de ce pas me renseigner !
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Du coup je viens d’aller chercher des infos sur L’Orgie perpétuelle et… IL ME LE FAUT !!!
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Autrefois, lors de l’étude de Madame Bovary, cet ouvrage était mentionné. Peut-être ne fait-il plus référence aujourd’hui, cependant je t’en recommande vivement la lecture.
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Ce poème est magnifique… Je comprends mieux, ton niveau d’anglais est tout à fait supérieur au mien… Je ressent de la jalousie, presque de la tristesse en le lisant… Tu mérites fort ta note du bac… J’aurai aimé être au même niveau que toi il y a un an… J’espère qu’on nous retrouvera toute les deux en librairie un jour! 🙂
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Mais mais non !! Dis pas ça ! Tes traductions sont impressionnantes…
T’inquiète on ira dédicacer ensemble :p
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En réponse à ton poème…:
qIl y a toujours quelque-chose
Le feu sur les mains tendues
Les rivages émus
Il y a toujours quelque-chose
Un feu dans la plaine
Enregistre ma plainte
La suspend en ton nom
Des fantômes étreintes
Des cris, ces impressions
Nous sommes bornés
Fermés
L’horizon abreuvé, cri le nom inconnu
Tu parcours un pays qui n’est pas le tien
Des plaines semblables à celles de mes mains
Les mots arrachent le cri dans la gorge
Parcourir ces rues je n’ose
Elles renvoient une mélodie de suspicion;
L’inconnu, comme seul horizon
Nous sommes une lumière
Loin dans une tour
Abreuvées de lueurs
Le jour répond à l’aube
Les heures se cristallisent
Elles effacent toutes les méprises
Ma main dans un gravier
A effacé le seuil
Des yeux délaissés
Grillage emprisonnée
Lumière déjà percée.
J’hésite à le publier sur mon blog…
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Verticalement joli !
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