When the curses are swimming

Printer of the salamanders

Life of the witnesses

lonely mouth

                                                               lively hands

In our cry of gutter

Let me wait for

S

O

M

E

T

H

I

N

G

I’ve got.

19 thoughts on “When the curses are swimming

  1. J’aime beaucoup ce poème, que je qualifierais de “très sensible”, est-ce la raison pour laquelle tu l’as écrit dans une une autre langue que la tienne, est-il trop intime ?

    Il me fait penser à celui-là, que j’aimerais déclamer comme beaucoup de poèmes que j’aime mais je n’arrive même pas à l’apprendre, c’est pas qu’il est long ou difficile, le vocabulaire est toujours très sobre avec Guillevic, c’est qu’il m’émeut trop, pour l’instant j’espère car j’aimerais beaucoup le dire.

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    1. Merci beaucoup pour ton commentaire, il me touche énormément. Je pense que tu as raison ! J’avoue avoir du mal à me faire une idée précise sur ce poème…

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  2. Désolé, le voilà.

    Je t’ai cherchée
    Dans tous les regards,
    Et dans l’absence des regards,
    Dans toutes les robes, dans le vent,
    Dans toutes les eaux qui se sont gardées,
    Dans le frôlement des mains,
    Dans les couleurs des couchants,
    Dans les mêmes violettes,
    Dans les ombres sous les hêtres,
    Dans mes moments qui ne servaient à rien,
    Dans le temps possédé,
    Dans l’horreur d’être là,
    Dans l’espoir toujours
    Que rien n’est sans toi,
    Dans la terre qui monte
    Pour le baiser définitif,
    Dans un tremblement
    Où ce n’est pas vrai que tu n’y es pas.

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    1. C’est magnifique ! En tout cas, j’aime beaucoup. Je ne connaissais pas Guillevic (enfin, je connaissais de nom, mais je n’avais jamais rien lu de lui !), merci pour cette découverte !

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  3. Oh! Quel honneur et quel bonheur de te le faire découvrir, il est tout simplement monstrueux, c’est sobre, pas de fioritures mais ça te donne le tournis aussi sûrement que d’essayer de danser comme un Derwich tourneur. Je n’ose rien promettre mais il est bien possible que je fasse un article de un commentaire d’un de ses poèmes. J’y vais! Et ce Bac ?

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    1. Je sens que ça va me plaire !
      J’ai hâte de lire cet article 😉

      Oh ça va, mention très bien, 17,7 de moyenne, félicitations du jury et 20 en littérature sur Madame Bovary (faut dire que Flaubert…) !
      (Et 7 en sport, m’enfin… ^^)

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  4. Bravo Thelema, je suis très content. Je n’avais pas trop de doutes, en apprenant que tu passais le bac, je me suis dis que j’aimerais être le prof qui allait te corriger, je pense qu’il a du comme moi, quand j’ai appris ton âge, tombé des nues en te lisant. Ça ne risquait pas d’arriver que je te corrige… Tu sais, je crois que tu sais un peu ce qu’il en est de mon parcours scolaire, il y a des indices sur mon blog, c’est un peu l’inverse de toi, mon point fort, c’était le sport, j’en ai fait d’ailleurs mon métier. Pour l’article, je me suis peut-être avancé, si je le fais j’espère ne pas te décevoir, peut être vais je m’appuyer son ton poème, tiens… Ça tomberais très bien car c’est le meilleur que j’ai lu de toi, je me suis servi du traducteur google pour le déchiffrer. C’est quoi ton projet d’études, UFR STAPS ?

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    1. Merci beaucoup !
      J’admire – mais vraiment – les sportifs. C’est une question de physique mais pas seulement, c’est tout un état d’esprit, notamment une volonté, une sorte d’ascèse dont je ne me sens pas capable… Je fais de l’athlétisme, j’aime bien, mais j’ai un niveau pitoyable. Au contraire, la lecture, les idées m’ont toujours paru évidentes !

      Tu ferais des merveilles en cours de philo ou d’esthétique ! Ce que tu écris est réellement passionnant !

      Tiens, tu me donnes l’idée de le traduire ^^

      Je vais entrer en double licence philo/lettres à la rentrée, je suis heureuse :’)

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  5. Merci, voilà qui m’encourage à continuer à m’aventurer sur ce terrain qui n’a rien d’une piste d’athlétisme, ou plutôt, en ce qui me concerne, d’un couloir de natation! J’aimerais pouvoir me consacrer un peu plus à mes pérégrinations intellectuelles, mais je suis déjà au taquet en terme de temps, entre mon travail et ma famille, j’ai quatre enfants dont un fils de 16 ans et une fille de 9 ans et je travaille à quasi à plein temps. Je t’´envie un peu de pouvoir d’immerger pleinement dans ce que tu aimes et que tu fais aimer à travers ton blog, les vacances approchent et je vais être plus dispo, enfin je crois, j’espère. Je comprends ton bonheur. Let´s go! 🙂

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    1. En effet… J’ai beaucoup de chance, c’est sur ! En plus je n’ai pas (encore) besoin de travailler pour payer mes études, j’ai accès à une bibliothèque à la maison, et je vis près de la fac…
      Bonnes pérégrinations estivales 😉

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      1. Autrefois, lors de l’étude de Madame Bovary, cet ouvrage était mentionné. Peut-être ne fait-il plus référence aujourd’hui, cependant je t’en recommande vivement la lecture.

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  6. Ce poème est magnifique… Je comprends mieux, ton niveau d’anglais est tout à fait supérieur au mien… Je ressent de la jalousie, presque de la tristesse en le lisant… Tu mérites fort ta note du bac… J’aurai aimé être au même niveau que toi il y a un an… J’espère qu’on nous retrouvera toute les deux en librairie un jour! 🙂

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  7. En réponse à ton poème…:

    qIl y a toujours quelque-chose
    Le feu sur les mains tendues
    Les rivages émus
    Il y a toujours quelque-chose
    Un feu dans la plaine
    Enregistre ma plainte
    La suspend en ton nom
    Des fantômes étreintes
    Des cris, ces impressions
    Nous sommes bornés
    Fermés
    L’horizon abreuvé, cri le nom inconnu
    Tu parcours un pays qui n’est pas le tien
    Des plaines semblables à celles de mes mains
    Les mots arrachent le cri dans la gorge
    Parcourir ces rues je n’ose
    Elles renvoient une mélodie de suspicion;
    L’inconnu, comme seul horizon
    Nous sommes une lumière
    Loin dans une tour
    Abreuvées de lueurs
    Le jour répond à l’aube
    Les heures se cristallisent
    Elles effacent toutes les méprises
    Ma main dans un gravier
    A effacé le seuil
    Des yeux délaissés
    Grillage emprisonnée
    Lumière déjà percée.

    J’hésite à le publier sur mon blog…

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