Un fond de tiroir

Un poème écrit à quatre mains l’année dernière, sur le principe de l’écriture automatique (un vers sur deux) :

DOULEUR

J’aime les cactus .
Même si leur balancement dérange les vagues
Et que l’écume de ton sourire fait tourner le monde
Toute l’encre des rivages ne rivalise pas avec le vide des nuages ;
Et la réunion des oiseaux franchit les bornes de l’univers
Tandis qu’ignorant les foules et les collines, tu cours
Sur le fil à couper l’argent du beurre.
Tes jambes se fondent, tes ongles comme des cristaux meurtriers ne veulent pas mollir dans un sobre métal
Et le ciel couleur de nuance écrit des rouleaux de mémoire.

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